Suite à notre petit roadtrip en Guadeloupe du mois dernier, un petit topo pour les curieux qui voudraient suivre nos traces et qui se demandent par quel bout attraper les ailes du papillon.
Roadtrip Jour 1
Arrivée à Pointe à Pitre en début
d’après-midi, on récupère les bagages et on loue une voiture. Le loueur Rentacar se trouve
sur le parking de l'aéroport de Pôle Caraïbes ici, c’est bien pratique. Autrefois il fallait se taper la corvée
d’aller chercher sa voiture au Raizet, mais maintenant tout est sur place et
tant pis pour le bon vieux temps.
Première étape chez nos amis du Gosier, au
menu de la soirée "Ti punch" et parlotte. Quatre ans qu’on ne s’était pas vu,
ça fait un paquet de nouvelles à rattraper !
Roadtrip Jour 2
On se lève un peu tard et la bouche un peu
pâteuse, mais bon…direction Saint François.
On longe la côte sud de la
Grande-Terre (pour que les choses soient bien claires, la Grande Terre est à la
fois plus petite et moins haute que la Basse-Terre…reprenez donc un Ti punch
!). C’est la "Riviéra" de la Guadeloupe. Là où sont concentrés les équipements
touristiques et les touristes qui vont avec.
Autant dire qu’en saison c’est
plutôt encombré ! Mieux vaut avoir une voiture climatisée et le plein de
patience. Après Le Gosier c’est Sainte Anne. Traverser la ville à deux à
l’heure permet d’admirer tout les étals d’artisanat où butinent les visiteurs.
Calebasses, cocos, rhum arrangés, T-shirts et chapeaux de paille, il y en a
pour tout les gouts.
Bon tout n’est pas “Made in Gwada”, mais c’est comme
partout. Vous ne croyez quand même pas que la magnifique Tour Eiffel dorée qui
orne votre cheminée a été patiemment ouvragée par un forgeron parisien, si ?
En tout cas, c’est l’heure du premier bain
: à la sortie de Sainte Anne, direction la plage de Bois Jolan. J'en gardais un
souvenir de carte postale, et effectivement : sable blanc, cocotier, on se
croirait aux Antilles ! L’eau est bleue juste comme il faut, chaude juste comme
il faut, par contre elle pourrait être un peu plus profonde : c’est une
pataugeoire idéale pour les gamins.
Après avoir posté quelques photos
suffisantes pour se faire haïr par tout notre réseau social, on reprend la
bagnole. Après Saint François, tout au bout, tout au bout de la route on trouve
la Pointe des Châteaux, un joli paysage de côtes déchiquetées et d’océan
furieux. On peut monter jusqu’au croix qui surplombent le site façon Corcovado
pour déguster quelques fragments de la poésie d’Alexis Léger aka St John Perse.
Une pointe de culture pour épicer toute cette nature qui nous entoure avec
fracas.
Il y a plein de bons restos sur la Rivièra
: les très chics Iguane café à St François ou Coté Sud à Sainte Anne. En plus
abordable je vous recommande chez Man Michel sur la route de la Pointe des Châteaux.
C’est là que nous avons mangé avant d’aller jeter la tente dans un
petit coin que l’on m’a interdit de révéler. Il y a plein de choses à faire à
Saint François : golf, casino, si vous y allez vous me raconterez, mais pour
nous c’était belle étoile et bain de minuit !
Roadtrip Jour 3
Cap au nord ! Passage obligé par Le Moule, sa maison Zévallos (une maison coloniale, bon…) et surtout son musée Edgar Clerc qui rassemble une collection de vestiges précolombiens. Comme j’aurais voulu être archéologue dans une vie antérieure, je trouve la halte bien passionnante (après il faut aimer les poteries cassées et les petits bouts de coquillages je vous préviens). Après Le Moule on arrive dans le nord de la Grande Terre : les paysages sont plats, plantés de canne à sucre avec quelques moulins en ruine disséminés de ci de là. Pour ceux que cela intéresse il y a un musée de la canne à Beauport sur lequel nous avons fait l’impasse (pas plus d’un musée par jour, après c’est abuser).
La route remonte et on arrive Porte d’Enfer, un petit lagon qui devait être idyllique avant que ne débarque l’algue-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Du coup on ne peut plus y piqueniquer, mais le site est grandiose malgré tout avec une superbe ballade à flanc de falaise jusqu’au "trou à Madame Coco". Les falaises plongent dans l’Atlantique : c’est un pays qui ressemble à la Bretagne, la Normandie.
On longe la côte sud de la Grande-Terre (pour que les choses soient bien claires, la Grande Terre est à la fois plus petite et moins haute que la Basse-Terre…reprenez donc un Ti punch !). C’est la "Riviéra" de la Guadeloupe. Là où sont concentrés les équipements touristiques et les touristes qui vont avec.
Autant dire qu’en saison c’est plutôt encombré ! Mieux vaut avoir une voiture climatisée et le plein de patience. Après Le Gosier c’est Sainte Anne. Traverser la ville à deux à l’heure permet d’admirer tout les étals d’artisanat où butinent les visiteurs. Calebasses, cocos, rhum arrangés, T-shirts et chapeaux de paille, il y en a pour tout les gouts.
Bon tout n’est pas “Made in Gwada”, mais c’est comme partout. Vous ne croyez quand même pas que la magnifique Tour Eiffel dorée qui orne votre cheminée a été patiemment ouvragée par un forgeron parisien, si ?
En tout cas, c’est l’heure du premier bain : à la sortie de Sainte Anne, direction la plage de Bois Jolan. J'en gardais un souvenir de carte postale, et effectivement : sable blanc, cocotier, on se croirait aux Antilles ! L’eau est bleue juste comme il faut, chaude juste comme il faut, par contre elle pourrait être un peu plus profonde : c’est une pataugeoire idéale pour les gamins.
C’est là que nous avons mangé avant d’aller jeter la tente dans un petit coin que l’on m’a interdit de révéler. Il y a plein de choses à faire à Saint François : golf, casino, si vous y allez vous me raconterez, mais pour nous c’était belle étoile et bain de minuit !
Roadtrip Jour 3
Cap au nord ! Passage obligé par Le Moule, sa maison Zévallos (une maison coloniale, bon…) et surtout son musée Edgar Clerc qui rassemble une collection de vestiges précolombiens. Comme j’aurais voulu être archéologue dans une vie antérieure, je trouve la halte bien passionnante (après il faut aimer les poteries cassées et les petits bouts de coquillages je vous préviens). Après Le Moule on arrive dans le nord de la Grande Terre : les paysages sont plats, plantés de canne à sucre avec quelques moulins en ruine disséminés de ci de là. Pour ceux que cela intéresse il y a un musée de la canne à Beauport sur lequel nous avons fait l’impasse (pas plus d’un musée par jour, après c’est abuser).
La pointe de la Grande Vigie, à deux pas, est l’extrémité nord de la Guadeloupe, ensuite on commence à redescendre vers Anse Bertrand où on prend en stop un poulet grillé, un paquet de chips et un melon (production locale). Le relief s’est apaisée, les plages incitent au farniente et les vagues au surf. On aborde les rivages du Grand cul de sac marin, l’immense lagon bordé de mangroves qui sépare au nord les deux îles de la Guadeloupe. C’est sur une de ces plages isolées que nous passerons la nuit, entourés de palétuviers, accompagnés seulement par le croassement des grenouilles et le vrombissement de quelques millions de moustiques.
Roadtrip Jour 4
On replie la tente (toujours plus facile à dire qu’à faire) et direction la Basse Terre via Lapwent (Pointe à Pitre). C’est là qu’on traverse la rivière salée, le bras de mer qui sépare les deux ailes du papillon. A gauche, adossée au port de commerce, la tentaculaire zone industrielle de Jarry, le poumon économique de la Guadeloupe, sans grand intérêt touristique sauf à nourrir un goût pervers pour les agglomérats commerciaux. La nationale qui va vers le nord musarde en traversant Baie Mahault, Le Lamentin et Sainte Rose. Le port de Sainte Rose est le point de départ des excursions vers le Grand cul de sac marin.
Plutôt que de rejoindre un groupe accompagné, on préfère louer un petit bateau chez Stéphane (on n’est pas très voyage organisé, vous aviez deviné peut-être…). Avec le GPS, la balade est facile, le bateau va presque tout seul sur les jolis coins de baignade ou de plongée. Masque et tuba de circonstance, penser aussi à se protéger du soleil qui cogne méchamment sans en avoir l’air.
Ensuite, on retrouve la mer en arrivant au petit et charmant village de Deshaies, qui regroupe quelques une des plus jolies plages de l’île notamment la majestueuse "Grande Anse".
Un peu lassés du camping, nous décidons de faire halte dans un gîte tenue par une amie, à Ferry.
Roadtrip Jour 5
Nous ne sommes pas très loin des ilets pigeons, une célèbre réserve sous marine popularisée par le non moins célèbre commandant Cousteau. Pas besoin d’aller jusque là pour chausser les palmes et ajuster son masque de plongée : les jolis coins autour de Deshaies ne manquent pas et ici au moins on voit plus de poissons que de touristes. La tortue croisée ce matin, dérivant mollement au gré du courant, restera une des plus belles images de cette semaine aux Antilles !
Après la plongée sous marine chez Nautica, on poursuit notre route le long des lacets de la côte sous le vent, ainsi nommée parce que son relief complaisant la protège des alizés (la Basse Terre est plus haute vous vous souvenez ?).
Au gré des tournants défilent de somptueux paysages, on peut aussi découvrir des aspects moins connus de la vie d’ici. L’écloserie à Pointe Noire, petite découverte de l’aquaculture.
A Pointe Noire toujours, la maison du Cacao dédiée à la culture et la transformation du… cacao (bien joué mais c’était facile). A Vieux Habitants, nichée au fond de la vallée du même nom, La Grivelière fait revivre le temps des grandes exploitations de café dans un cadre magnifiquement restauré.
Peu à peu le relief s’est accentué, la forêt se fait plus épaisse, les plages sont bien loin, place aux arbres énormes, aux fougères arborescentes, aux mousses et aux rivières. La route s’élève dans le massif : ce soir nous dormons à Saint Claude, sur les flancs luxuriants de la Soufrière et demain, oui demain, nous avons rendez vous avec un volcan !
Roadtrip Jour 6
Lever tôt ce matin, une grande journée nous attend. D’abord une première sensation étrange : il fait frais ! La Soufrière est, comme souvent, perdue dans la brume. On se gare aux Bains Jaunes, départ de la marche. Une heure de grimpette tranquille plus tard, on atteint le sommet. Parfois celui-ci est dégagé et offre une vue à couper le souffle, mais ce ne sera pas le cas aujourd’hui : c’est plutôt vent et brouillard. Les nappes de brume défilent, se déchirent laissant apparaitre des abîmes rocailleux ou des plaques de mousses blêmes puis se reforment comme autant de rideaux vaporeux. L’ambiance est fantomatique et pas mal humide : une belle excursion.
De retour à la voiture, on se change puis
descente vers la jolie ville de Basse Terre. C’est la préfecture de la
Guadeloupe, elle dégage un charme un peu endormie depuis que la dernière
éruption du volcan en 1976 entraina son évacuation. On contourne le sud de
l’île par Trois rivières avec de belles vues sur Les Saintes et Marie Galante
pour arriver à Bananier. Un coin de surf réputé avec une plage de sable…noir
(du volcan en poudre).
Après un casse croute rapide, direction les
chutes du Carbet toutes proches. Retour dans la forêt tropicale le long d’un
beau parcours bien balisé. Petite déception toutefois, on ne peut plus accéder
au pied des chutes à cause de risques d’éboulements. A partir de Capesterre, on
avale le reste de la route d’une traite pour retrouver Le Gosier où les amis
nous attendent pour le débriefing devant une ultime bouteille de rhum !
Roadtrip Jour 7 et fin
C’est déjà l’heure de plier bagage : on décolle en fin d’après-midi. On a quand même prévu une dernière ballade dans Pointe à Pitre, une chouette ville bien animée (mais il parait que le soir c’est mort) et au Mémorial Acte, le nouveau musée historique. Très bien, a part ce nom idiot et prétentieux, le bâtiment lui même est joli et la visite instructive. Les salles successives nous promènent dans l’histoire de l’île et évoquent l’esclavage de manière particulièrement émouvante : un voyage dans le voyage.
Et c’est fini ! Il est temps de rendre la
voiture de location chez Rentacar à l'aéroport et de reprendre l’avion. Pourtant, je n’ai pas tout dit, pas parlé de
la bonne cuisine ou de la musique qui nous a accompagné tout au long de la
route. Pas parlé surtout des gens sympas rencontrés au Moule, à Deshaies, à
Saint Claude et ailleurs : ce sera à vous de les découvrir.
En retour d’expérience l'important c'est de choisir la bonne voiture de location on avait hésité entre les modèles proposés par l'agence Rentacar dans toutes les catégories de la gamme que vous pouvez choisir ici: https://www.rentacarguadeloupe.fr/location-voiture-guadeloupe/
A vous de voir quelle type de voiture de location vous préférez conduire.
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A vous de voir quelle type de voiture de location vous préférez conduire.
